lunes, 25 de enero de 2010

Canal de Sète

Sète, 2010. (Foto: Isaías Fanlo.)

Jugando con la exposición y los colores, esta foto de la ciudad mediterránea de Sète.

Hoy, una banda sonora de lujo: "La superbe", primer tema del disco homónimo de Benjamin Biolay, uno de los mejores discos de 2009, un auténtico regalo para los sentidos.


domingo, 17 de enero de 2010

Lleida


Lleida, 2008, 2010. (Fotos: Isaías Fanlo.)

Dos perfiles a contraluz del punto más emblemático de Lleida: la Seu Vella.

BSO de hoy: "Polo de llimona", una canción fantástica y muy evocadora de Joan Miquel Oliver, a quien vimos anteayer en el Palau de la Música junto en un programa doble con los grandes Manel.
Aviso: El videoclip es un poco Kitsch.

jueves, 14 de enero de 2010

Estambul

Estambul, 2008. (Foto: Isaías Fanlo.)

Recupero la foto de una puesta de sol hermosísima sobre Estambul.

Como banda sonora, The New Raemon, una de las mejores canciones de su primer disco "A propósito de Garfunkel".

jueves, 7 de enero de 2010

La plage de Sète (playa de Sète)

Playa de Sète. Francia, 2010. (Foto: Isaías Fanlo.

La banda sonora de estas fotos es, clarísimamente, la del enorme Georges Brassens: "Supplique pour etre enterré sur une plage de Sète":




La letra, maravillosa, es ésta:

La Camarde qui ne m'a jamais pardonné,
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile.
Alors cerné de près par les enterrements,
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.

Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord,
Que sur un seul point : la rupture.

Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon,
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes.
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée,
Terminus en gare de Sète.

Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf,
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux,
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
Place aux jeunes en quelque sorte.

Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche.
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la corniche.

C'est une plage où même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord,
Chacun sa bonbonne et courage".

Et c'est là que jadis à quinze ans révolus,
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
Je connu la prime amourette.
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
Je reçu de l'amour la première leçon,
Avalai la première arête.

Déférence gardée envers Paul Valéry,
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne.
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n'en déplaise aux autochtones.

Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s'en serviront de paravent,
Pour changer de tenue et les petits enfants,
Diront : chouette, un château de sable !

Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence.
Qui saura prémunir contre l'insolation,
Les bons amis venus faire sur ma concession,
D'affectueuses révérences.

Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
Le Mistral et la Tramontane,
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane.

Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
Avec rien que moins de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus,
Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus,
Pour un petit bonheur posthume.

Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
Pauvres cendres de conséquence,
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.

martes, 5 de enero de 2010

Recuerdos para el 2009

Camp Nou. Barcelona, 2008. (Foto: Isaías Fanlo.)

Para los amantes del fútbol (y seguidores del Barça), el 2009 que hemos dejado atrás será un año inolvidable. Se han ganado seis copas, algo que nunca, jamás, otro equipo del mundo había conseguido. Un hecho histórico, gracias al cual el FC Barcelona ha entrado en la historia del fútbol. Se recordará el Barça de Guardiola del mismo modo que se recuerda al Ajax de Cruyff, al Madrid de Di Stefano o al Milan de Sacchi.

Así pues, desde Opción Barcerlona quiero hacer, hoy que vuelvo al Camp Nou después de varios meses, un pequeño homenaje a este equipo de leyenda.